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Le wwoofing, un mode de voyage qui m’intéresse

Aujourd’hui sur le blog j’ai eu envie de parler de #wwoofing, World wide opportunities on organic farms, car même si je n’ai pas encore testé je l’envisage pour mes prochains voyages. J’ai donc eu envie de vous faire part de mes recherches et de mon intérêt.

Qu’est-ce-que le wwoofing ?

C’est un mouvement mondial visant à reconnecter les Hommes à la terre en participant bénévolement et en échange du gîte et du couvert à la vie d’une ferme agricole biologique à échelle humaine.

Pour moi le wwoofing c’est un échange de savoir-faire et de connaissance et un moment de transmission.

Comment cela se passe du côté de l’hôte ?

Pour cette partie de l’article, je vais reprendre une partie de l’interview de Jérôme Boisneau, que je vous ai présenté la semaine dernière.

Les conditions d’accueils sont plus souples que pour un gîte par contre Jérôme a bien insisté que toutes les conditions doivent être clairement notifiées dans les annonces et répondre à la charte de Wwoof France. Vous devez, par exemple, fournir de la nourriture en quantité suffisante et adapté aux régimes alimentaires des personnes que vous recevrez, ou garantir un logement propre, sain et sécurisé.

Pour Jérôme, accueillir des wwoofeurs c’est comme accueillir des amis. Vous serez donc bien accueilli et intégrer à la vie de famille et de la ferme, si vous décidez d’aller faire un petit tour dans sa microferme du Gers ! Cependant il m’a aussi dit que certains de ses wwoofeurs avaient précédemment dormis dans la grange sur des bottes de foins, que c’était notifié sur les fiches d’hébergement et que c’était OK.

En tant qu’hôte, vous pouvez recevoir de l’aide ponctuelle que ce soit moralement ou physiquement. Cependant il faut faire attention à ne pas en abuser et se dire que ça vous fera de la main d’œuvre gratuite ! D’ailleurs ce mode de voyage est défini dans la convention de lutte contre le travail illégale comme « des vacances solidaires actives ». Et ce n’est pas le but, à mes yeux ça dénaturera votre relation aux autres et ne correspondrait plus à l’esprit coopératif et de transmission de ce mouvement. A ce sujet Jérôme nous met tous en garde (hôtes et wwofeurs), accueillir trop de wwoofeurs peut empiéter sur la vie familiale, sur l’équilibre personnel et sur la pérennisation de votre entreprise. C’est pourquoi, Jérôme a pris le parti de se limiter à un nombre d’accueil par an afin de préserver sa qualité de vie de famille et qu’il choisit précieusement ces invités et passe une sélection via des conversations avant la rencontre. Il m’a d’ailleurs confié que certains des wwoofeurs reçus sont désormais devenus des amis et qu’il a fait beaucoup de très belle rencontre.

Recevoir des inconnus pourra également vous permettre transmettre votre savoir-faire et vos connaissances mais aussi restez ouvert sur le monde et des modes de vies différents du votre. Ce sont, personnellement des valeurs qui me sont chers et si je m’autorise à rêver à un lieu pour Jasmin étoilé je pense intégrer le wwoofing aux activités de mon entreprise, notamment pour y développer des activités agricoles mettant en avant la permaculture, l’autosuffisance et la protection de l’environnement.

Concernant les modalités légales, vous devez être inscrit à l’association Wwoof-France mais également avoir une assurance habitation multirisque incluant une responsabilité civile couvrant les bénévoles que vous allez recevoir.

Vous serez limité à une famille ou à 2 wwoofeurs maximum par séjour.

Comment cela se passe du côté des wwooffeurs ?

Si vous êtes curieux, que vous voulez vous former ou acquérir des connaissances sur la vie agricole alors le wwoofing est fait pour vous. D’ailleurs ce mode de voyage à évoluer ces dernières années, si il était utilisé il y a quelques années, essentiellement par des jeunes ayant peu de moyens ou des personnes en formation agricole. Aujourd’hui le wwoofing est choisi par des personnes de tout horizon et de plus en plus par des familles et plus seulement par des personnes ayant peu de moyens financiers. Cette observation de Jérôme, me donne de l’espoir sur les changements de notre société et la revalorisation des notions de partage et de solidarité qui me sont chers.

En tant que wwoofeurs, vous aurez des obligations sur place, comme aider vos hôtes 4 à 5h par jour que ce soit pour les travaux de la ferme ou les tâches quotidiennes de la maison, mais aussi administrative, comme avoir une responsabilité civile qui vous couvre en cas d’accident. Le reste du temps, vous pourrez visiter les environs et profiter de vos congés pour vous ressourcer et découvrir la région.

L’association Wwoof France, demande de faire les réservations au plus tard 1 mois avant votre séjour.

Pour finir que vous soyez hôtes ou wwoofeurs il est nécessaire, en France du moins, que vous soyez adhérent de l’association wwoof France. Celle-ci coûte 35€ la première année puis 30€ les années suivantes.

Voilà, j’ai eu envie de vous présenter le wwoofing grâce à cet article, mais je pense expérimenter ce mode de vacances en famille et vous en reparler !


Avez-vous testé le wwoofing ?

Si oui, avez-vous des lieux à me recommander ?

Si non, est-ce que cela vous intéresse ?


 

Sources :

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